Le général Brice Oligui Nguema, qui a renversé Ali Bongo il y a cinq jours au Gabon, a prêté serment lundi 4 septembre comme président d’une « transition » dont il n’a pas fixé la durée.
« Je jure devant Dieu et le peuple gabonais de préserver en toute fidélité le régime républicain », « de préserver les acquis de la démocratie », a déclaré devant des juges de la Cour constitutionnelle le général de brigade. Il était en costume d’apparat rouge de la Garde républicaine (GR). Il s’agit de l’unité d’élite de l’armée, qu’il commandait depuis 2020 et la garde prétorienne du régime Bongo depuis des décennies.
Devant des centaines de convives dont des ministres déchus d’Ali Bongo et des caciques de son parti, mais aussi des ténors de l’opposition, le général a exhorté à participer à l’élaboration d’une future Constitution qui sera « adoptée par référendum », de nouveaux codes électoral et pénal « plus démocratiques et respectueux des droits humains ».
Ali Bongo Ondimba, 64 ans, en résidence surveillée depuis le putsch, avait été élu en 2009 à la mort de son père Omar Bongo Ondimba, au pouvoir depuis plus de 41 ans.
AFP