Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé vendredi que 7.326 personnes, dont plus de 3.000 enfants, avaient été tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre avec Israël. Selon ce bilan publié quotidiennement par le ministère de la Santé, près de 19.000 personnes ont été blessées depuis le déclenchement des frappes israéliennes le 7 octobre, en représailles aux attaques sans précédent du mouvement islamiste palestinien du Hamas sur son territoire.
Alors que les alertes pleuvent sur la situation humanitaire dans la bande de Gaza, Israël affirme à nouveau que le Hamas se sert de sa population comme « bouclier humain », allant selon lui jusqu’à « utiliser cyniquement » des centres de santé. L’armée israélienne a accusé vendredi le mouvement islamiste palestinien de « mener la guerre depuis les hôpitaux » de l’enclave côtière, des accusations immédiatement démenties par le groupe islamiste palestinien.
Un porte-parole de Tsahal, Daniel Hagari, a accusé le mouvement islamiste d’utiliser les hôpitaux « comme centres de commandement et comme caches », avec des accès vers son réseau de tunnels souterrains, et de détourner l’usage du carburant destiné aux hôpitaux pour « l’utiliser pour son infrastructure terroriste ». « Les terroristes se déplacent librement dans l’hôpital al-Shifa » de Gaza-ville, le plus grand de l’enclave, un établissement qui abriterait selon lui le principal centre d’opérations du Hamas, ainsi que les autres hôpitaux du territoire.
AFP