16 septembre 2024
Dakar, Sénégal
Politique

Plus de 369 milliards pour le ministère des Finances et du Budget en 2023 (rapport)

Le budget 2023 du ministère des Finances et du Budget voté hier vendredi s’élève à 369 milliards 666 millions 638 mille 517 francs CFA en Autorisations d’engagement, indique t-on dans le rapport dudit ministère . Par programme, ce Projet de Budget est réparti comme suit :

Programme n°1011 : « Pilotage, Coordination et Gestion administrative »
Pour l’exercice 2023, les crédits de ce programme sont arrêtés à
19 516 416 613 FCFA en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de
paiement (CP).
Par nature économique de dépenses, ces crédits sont répartis comme suit :

  • Dépenses de Personnel : 3 990 397 976 FCFA en AE et en CP ;
  • Acquisition de biens et services : 3 429 267 659 FCFA en AE et en CP ;
  • Transferts courants : 4 157 857 265 FCFA en AE et en CP ;
  • Investissements exécutés par l’État :1 438 893 713 FCFA en AE et en CP ;
  • Transferts en Capital : 6 500 000 000 FCFA en AE et en CP.
    Programme n°2032 : « Gestion des ressources douanières et protection de
    l’économie »
    Pour l’exercice 2023, les crédits de ce programme sont arrêtés à
    46 806 096 584 FCFA en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de
    paiement (CP).
    Par nature économique de dépenses, ces crédits sont répartis comme suit :
  • Dépenses de Personnel : 13 356 225 600 FCFA en AE et en CP ;
  • Acquisition de biens et services : 2 059 870 984 FCFA en AE et en CP ;
  • Transferts courants : 5 040 000 000 FCFA en AE et en CP ;
  • Investissements exécutés par l’État : 1 350 000 000 FCFA en AE et en CP ;
  • Transferts en Capital : 25 000 000 000 FCFA en AE et en CP.
    Programme n°2035 : « Élaboration des lois de finances et suivi de l’exécution
    des dépenses »
    Pour l’exercice 2023, les crédits alloués à ce programme sont arrêtés à
    71 517 249 247 FCFA en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de
    paiement (CP).
    Par nature économique de dépenses, ces crédits sont répartis comme suit :
  • Dépenses de Personnel : 3 149 346 520 FCFA en AE et en CP ;
  • Acquisition de biens et services : 3 733 014 721 FCFA en AE et en CP ;
  • Transferts courants : 23 820 722 000 FCFA en AE et en CP ;
  • Investissements exécutés par l’État :2 685 121 153 FCFA en AE et en CP ;
  • Transferts en Capital : 38 129 044 853 FCFA en AE et en CP.
    Programme n°2036 : « Gestion comptable et financière de l’État et des autres
    organismes publics »
    Pour l’exercice 2023, les crédits de ce programme sont arrêtés à 12 120 490 690
    FCFA en autorisations d’engagement (AE) et à 11 370 490 690 FCFA en crédits
    de paiement (CP).
    Par nature économique de dépenses, ces différents crédits sont ainsi répartis :
  • Dépenses de Personnel : 5 260 979 000 FCFA en AE et en CP ;
  • Acquisition de biens et services : 1 774 605 759 FCFA en AE et en CP ;
  • Transferts courants : 37 000 000 FCFA en AE et en CP ;
  • Investissements exécutés par l’État : 5 047 905 931 FCFA en AE et
    4 297 905 931 FCFA en CP.
    Programme n°2037 : « Gestion de la fiscalité intérieure et du foncier »
    Pour l’exercice 2023, les crédits de ce programme sont arrêtés à 42 459 306 448
    FCFA en autorisations d’engagement (AE) et à 26 559 790 198 FCFA en crédits
    de paiement (CP).
    Par nature économique de dépenses, ces différents crédits sont ainsi répartis :
  • Dépenses de Personnel : 7 348 198 975 FCFA en AE et en CP ;
  • Acquisition de biens et services : 1 887 378 502 FCFA en AE et en CP ;
  • Transferts courants : 51 770 000 FCFA en AE et en CP ;
  • Investissements exécutés par l’État : 28 849 958 971 FCFA en AE et
    12 950 442 721 FCFA en CP ;
  • Transferts en Capital : 4 322 000 000 FCFA en AE et en CP.
    Programme n°2038 : « Gestion du secteur financier »
    Pour l’exercice 2023, les crédits de ce programme sont arrêtés à 3 007 078 935
    FCFA en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP).
    Par nature économique de dépenses, ces crédits sont répartis comme suit :
  • Dépenses de Personnel : 366 446 000 000 FCFA en AE et en CP ;
  • Acquisition de biens et services : 602 895 480 FCFA en AE et en CP ;
  • Transferts courants : 1 383 119 000 FCFA en AE et en CP ;
  • Investissements exécutés par l’État :354 618 455 FCFA en AE et en CP ;
  • Transferts en Capital : 300 000 000 FCFA en AE et en CP.
    Programme n°3005 : « Gestion du Fonds national de Retraite (FNR) »
    Pour l’exercice 2023, les crédits de ce programme sont constitués de Transferts
    courants arrêtés à 134 340 000 000 FCFA en AE et en CP.
    Programme n°3006 : « Gestion des Prêts et Avances »
    Pour l’exercice 2023, les crédits alloués à ce programme sont constitués
    d’Investissements exécutés par l’État pour un montant de 21 550 000 000 FCFA
    en AE et en CP.
    Programme n°3007 : « Gestion des Garanties et Avals »
    Pour l’exercice 2023, les crédits dudit programme sont composés
    d’Investissements exécutés par l’État et sont arrêtés à 500 000 000 FCFA en AE
    et en CP.
    Programme n°3008 : « Fonds intergénérationnel »
    Pour l’exercice 2023, les crédits de ce programme sont composés
    d’Investissements exécutés par l’État et sont fixés à 5 155 000 000 FCFA en AE
    et en CP.
    Programme n°3007 : « Fonds stabilisation »
    Pour l’exercice 2023, les crédits dudit programme sont composés
    d’Investissements exécutés par l’État et sont arrêtés à 12 695 000 000 FCFA en
    AE et en CP.

Mamadou Moustapha BA indique que son département a exécuté en 2021 et en 2022 neuf
(9) programmes budgétaires comprenant cinq (5) programmes « métiers », un (1)
programme « support » et trois (3) programmes « Comptes spéciaux du Trésor »
et a conclu par une présentation de la situation d’exécution financière ressortie
avec un taux de 91,1% en 2021.

Abordant le PLF 2023, le ministre renseigne que celui-ci est projeté à 6411,5 milliards FCFA
lorsqu’il est ajouté, dans le périmètre des dépenses, l’amortissement de la dette
publique, conformément à la méthode comptable utilisée de 1960 à 2019. Il est
constitué de dépenses sur ressources internes d’un montant de 4297,1 milliards
FCFA, des dépenses sur ressources externes d’un montant de 667,9 milliards
FCFA, de dépenses de comptes spéciaux du trésor évaluées à 176,9 milliards
FCFA et d’amortissements de la dette de 1269,6 milliards FCFA.
Il a rappelé que le projet de loi est bâti sur une prévision de croissance de 10,1%,
contre 4,8% en 2022. Revenant sur les prévisions variées de ce taux, il a souligné
que le FMI projette une croissance exceptionnelle de 8,1% alors que les services
étatiques, qui sont au plus près des chiffres, tablent sur un taux de 10,1%. Il dira
aussi qu’avec le passage du Ministre en charge du Pétrole et de l’Énergie, la
question a été débattue. En effet, l’écart se trouverait au niveau de l’appréciation
de l’impact de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières. Selon le FMI,
le démarrage effectif du Grand-Tortue Ahmeyim (GTA) pour le gaz se fera au
premier trimestre 2024 alors que les services du ministère en charge du Pétrole
sont formels quant au démarrage de la production dès le quatrième trimestre de
l’année 2023.
Relativement au déficit budgétaire, le Ministre dira que le solde budgétaire global
négatif est projeté à 1 045,5 milliards de FCFA. Rapporté à la richesse nationale
estimé à 19 008,7 milliards FCFA, le déficit budgétaire représenterait 5,5% de ce
PIB, contre 6,2% en 2022 ; l’objectif étant de le ramener et de le contenir à terme,
en dessous de 3%, à la faveur des réformes engagées sur la fiscalité et la gestion
des dépenses. Le Ministre est aussi revenu sur la trajectoire de consolidation du
déficit en indiquant que de 6,7% en 2011, le déficit a été ramené à 3,9% en 2019.
En 2020, la crise sanitaire est apparue avec ses conséquences contre lesquelles il
fallait faire face sans pour autant élever le taux de pression fiscale. Le Programme
de Résilience Économique et Sociale (PRES) de 1000 milliards FCFA réparti
entre des ressources décaissables (625 milliards) et non décaissables (325
milliards) a été mis en place. Le déficit budgétaire a ainsi été creusé, cette annéelà, de 6,4%. Depuis, le processus de consolidation du déficit a repris et il est
projeté à 5,5% pour 2023.

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