Politique

Tchad : 50 morts lors d’affrontements entre policiers et manifestants

Plusieurs manifestations, parmi les plus meurtrières de l’histoire du Tchad, se sont déroulées dans différentes villes, notamment à N’Djamena, la capitale et à Moundou, la deuxième ville du pays. Elles ont fait « une cinquantaine » de morts et « plus de 300 » blessés, selon le premier ministre Saleh Kebzabo.

Union africaine (UA) et Union européenne (UE) ont « condamné fermement » la répression des manifestations, la première appelant « au respect des vies humaines et des biens » et la seconde regrettant de « graves atteintes aux libertés d’expression et de manifestation qui fragilisent le processus de transition en cours ». La France, allié clé de N’Djamena, a « condamné » les « violences et l’utilisation d’armes létales contre les manifestants ».

Des appels à manifester avaient été lancés depuis le début de la semaine, notamment par la plateforme d’opposition Wakit Tamma et le parti Les Transformateurs, dirigé par Succès Masra, l’un des principaux opposants politiques à M. Déby.  

Ces deux partis avaient boycotté le Dialogue national de réconciliation (DNIS) qui avait prolongé début octobre de deux ans la transition vers des élections « libres et démocratiques » et entériné la possibilité pour Mahamat Idriss Déby Itno de s’y présenter, 18 mois après qu’il a pris le pouvoir à la tête d’une junte militaire.

avec France 24

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