Politique

CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR L’EAU :Serigne Mbaye Thiam rappelle les engagements de Dakar

A la tête de la délégation sénégalaise à la conférence des nations unies sur l’eau, le ministre de l’Eau et de l’Assainissement du Sénégal, Serigne Mbaye Thiam a rappelé les engagements contenus dans la Déclaration de Dakar, issue du 9e Forum mondial de l’eau.
«Plus de 2,2 milliards de personnes n’ont pas accès à l’eau potable ; plus de la moitié de la population mondiale manque de services d’assainissement ; 80% des eaux usées dans le monde sont rejetées dans l’environnement sans traitement préalable ; les changements climatiques continuent de s’amplifier ; la compétition pour l’accès à la ressource eau risque d’augmenter les conflits ; les événements extrêmes liés à la sécheresse et aux inondations», a-t-il rappelé, du haut de la tribune des Nations Unies.
Évoquant les engagements du Sénégal, le ministre a rappelé que des financements importants ont été mobilisés pour la construction d’ouvrages d’adduction d’eau et d’assainissement qui ont considérablement accru les capacités de production d’eau et de traitement des eaux usées, avec des taux d’accès à l’eau de près de 99% en zone urbaine et de 95% en milieu rural. L’engagement du Sénégal autour de l’accès à l’eau est indissociable de sa foi en la coopération.
Pour lui, le Sénégal est un parfait exemple de coopération, avec son appartenance à deux organisations notamment l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et à celle pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG). Autant d’ambitions réaffirmées dans la Déclaration de Dakar intitulée «Blue Deal pour la Sécurité de l’Eau et de l’Assainissement pour la Paix et le Développement», adoptée par les parties prenantes du 9ème Forum mondial de l’Eau. « La Déclaration de Dakar relève également le droit à l’eau et à l’assainissement, ainsi que la nécessité de garantir une ressource en eau disponible et résiliente à travers des financements adéquats et une gouvernance inclusive», a rappelé le ministre. Pour lui, il faut s’appuyer sur les leviers suivants: encourager la science, la technologie et l’innovation pour faciliter l’accès universel à l’eau et à l’assainissement, promouvoir davantage la gestion concertée des bassins transfrontaliers pour prévenir les risques de conflits et renforcer le financement dans les domaines de l’eau et de l’assainissement, ainsi que le partenariat public-privé.

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