De « la France ne peut y répondre favorablement que si la demande était faite par les autorités légitimes démocratiquement élues dont le chef, le président élu Mohamed Bazoum a été renversé et fait otage par les militaires » aux « échanges en cours » pour obtenir un départ rapide des soldats français du Niger, comme l’a confirmé le Premier ministre de la Junte lors d’un point de presse le 4 septembre 2023.
Bien que cela ne corresponde pas exactement aux attentes du Niger, c’est déjà un pas en avant. La France envisage la possibilité que ses soldats quittent le sol nigérien, non pas à la demande des autorités légitimes, mais de celles qui ont pris le pouvoir par la force et qui l’exercent conformément à leur propre volonté. Cette décision fait suite à une pression constante exercée par une junte militaire nigérienne astucieuse, qui a su exploiter le populisme des activistes anti-français et pro-russes en Afrique, également connus sous le nom de « panafricanistes ».
Les médias ont rapporté hier que la France, qui pensait pouvoir se maintenir militairement et diplomatiquement au Niger en utilisant des subterfuges juridiques, devra bientôt accepter que ses soldats quittent le pays. On attend également le départ de l’ambassadeur français, Sylvain Itté, qualifié de « partenaire non valable » par le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine.
