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Fraichement revenu de la Mecque : M.A.D., surpris dans sa chambre avec sa maîtresse

Il est 13 heures au travail, la sonnerie du téléphone de Fatima Bâ retentit. À l’autre bout du fil, sa femme de manage qui réclame sa rémunération. Tout naturellement, elle lui demande de se rapprocher de son mari et promet d’appuyer sa demande, le soir, une fois à la maison. Cependant il y avait anguille sous roche. Son conjoint était bien évidemment à la maison mais en compagnie d’une autre femme dans la chambre conjugale.

Après avoir été mise au parfum, la dame a pris le chemin de chez elle. En deux temps trois mouvements, elle s’est procuré une moto taxi qui l’a ramenée directement à son foyer. Tout discrètement, Fatima, par ailleurs la neuvième femme de Mamadou Amadou Diarra, est allé au balcon qui lui offrant la vue nette sur sa chambre. De là, elle a aperçu son El Hadji, fraîchement venu de la Mecque, en train de se la couler douce avec une femme.

Nonobstant cette scène obscène, elle a pris sur elle. Comme pour avoir le cœur net, à partir du balcon, elle envoie un message à son époux qui n’a pas tardé à sortir, pour envoyer son fils à la boutique lui consignant nettement de ne pas le déranger.

Sachant qu’elle allait s’attirer des ennuis si toutefois elle interrompt le moment de douceur de son homme, Fatima, digne téléspectatrice de sa tromperie, a pris congé et est tranquille retournée au boulot. Le soir, Mamadou A. avec ses deux enfants Cheikh A. et M.D, était sur la terrasse en train de prendre leur dessert. Tranquille, Fatima s’est penchée sur son mari, lui murmurant : “papa tu as ramené une fille à la maison aujourd’hui”. C’est de là qu’il a vrillé, narre la plaignante qui protesta face aux insultes de M.A. Son mari la “corrigea” de coups sur le visage. La dame prend la fuite et s’est réfugiée à la police. S’en est suivi un certificat médical de 15 jours. Conformément aux déclarations de sa femme, Mamadou a l’habitude de battre ses épouses notamment la nommée Khadija, une de ses ex femmes, qu’il a battu étant bien enceinte de 6 mois.

Suite à ces dénonciations, Mamadou Amadou Diarra est cueilli par les forces de sécurité. Devant les limiers, l’Ingénieur en maintenance déclare qu’il n’est pas sûr d’avoir blessé sa femme. Écroué au tribunal des flagrants délits ce lundi 21 Août 2023, pour coups et blessures volontaires sur la personne de Fatima Bâ, il a plaidé non coupable. Mamadou Amadou a balayé d’un revers de main les accusations portées à son encontre. Devant le parquet, il soutient que la véracité des propos avancés par sa femme est nulle.

De son avis, sa femme n’acceptera jamais qu’il ramène une fille à la maison. Outre, sa dignité ne lui permettrait pas de s’aventurer sur de telles bassesses. Cependant, il reconnaît qu’il y a eu une bagarre entre eux. Pour sa défense, il soutient : “elle s’est jetée sur moi et s’est agrippée sur les parties intimes. Je me suis défendu comme j’ai pu avant de prendre refuge dans la chambre. Elle m’a agressé, elle a jeté sur moi tout ce qu’elle a trouvé sous les yeux. Je ne suis pas sûr de l’avoir blessé. Elle est très agressive. À chaque fois je prends la fuite suite aux violences de ma femme. Avec mon gabarit si je l’avais frappé, elle ne serait pas là”.

Pour la partie civile, personne ne peut nier la bagarre entre les deux tourtereaux. Il a eu des blessures. Et ces dernières ne peuvent pas survenir de la plaignante. Le sieur dit qu’il a plusieurs moyens de régler un problème de couple. Aujourd’hui ces problèmes l’ont amené à la barre. La robe noire plaide une réquisition à l’amiable. Par conséquent, le parquet a requis l’application de la loi. Quant à la défense pour le compte de Mamadou Amadou Diarra, une application clémente de la loi ne serait pas de refus. En effet, soutient l’avocat, cette affaire ne devrait même pas atterrir à la barre. Ce sont des problèmes de couple et il est sûr qu’ils vont se réconcilier du jour au lendemain. Mamadou n’a jamais eu l’intention de blesser sa femme. C’est une altercation qui a dégénéré comme dans la plupart des couples. Toutefois, Mamadou Diarra est déclaré coupable par le tribunal et est dispensé de peine d’emprisonnement.

 

l’observateur

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