Depuis le lundi 24 juillet , les chauffeurs et les receveurs de l’Association de financement des transports urbains (AFTU) à Dakar ont entamé une grève pour demander de meilleures conditions de travail, des contrats d’emploi et des augmentations de salaire.
La grève devait se terminer jeudi, mais elle risque de se prolonger alors que les négociations entre les grévistes et leurs employeurs ont atteint une impasse. Les employeurs affirment que « les conditions ne sont pas réunies pour répondre aux demandes des grévistes. »
Les usagers pris au piège
Les usagers des bus Tata dans la capitale sénégalaise rencontrent des difficultés pour se déplacer en raison de la grève en cours. Ils doivent recourir à d’autres moyens de transport plus coûteux ou plus longs, tels que les taxis, les motos ou la marche.
Une issue incertaine
Les membres grévistes de l’Aftu sont déterminés à poursuivre leur mouvement jusqu’à ce que leurs demandes soient satisfaites, même si cela signifie attendre un mois entier si nécessaire. “Nous sommes prêts à rester les bras croisés pendant un mois. Les propriétaires de voitures ne veulent rien entendre. Nous ne bougerons pas non plus tant que nos revendications ne seront pas satisfaites. Ils nous ont fait trop de promesses non tenues. Ça suffit”, prévient Papa Yagane Thiaw, responsable de la ligne 31, sur I Radio.
