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Loi de finances initiale 2024: 700 milliards de recettes fiscales supplémentaires attendues en 2024

Avec 6 411,5 milliards prévus pour l’année en cours, la loi de finances (LFI ) 2024 projette le budget du Sénégal à 7 003,6 milliards F CFA.

D’après le projet de loi de finances 2024, les prévisions de recettes du projet de loi de finances 2024 s’établissent à 4 915,2 milliards F CFA, contre 4 096,4 milliards dans la loi de finances 2023, soit une augmentation de 818,8 milliards (+20 %). Elles se composent de 4 390 milliards de recettes internes, des dons budgétaires et en capital d’un montant de 303, 8 milliards, de même que des recettes des comptes spéciaux du Trésor qui

En même temps, le montant total des dépenses du projet de loi de finances 2024 s’établit à 5 755,4 milliards contre 5 141,9 milliards F CFA en 2023. La différence correspond à une augmentation de 613,5 milliards F CFA (+11,9 %) dont 4 832,3 milliards de dépenses sur ressources internes,  701,6 milliards en dépenses sur ressources extérieures, sans oublier les 221,5 milliards de dépenses des comptes spéciaux du Trésor.

Le rapport de la projection des recettes et des dépenses fait ressortir un déficit budgétaire de 840,2 milliards F CFA. Pour le gouvernement, cela devrait être mieux qu’en 2023. Pour l’année en cours, le déficit budgétaire est calculé à 1 045,5 milliards F CFA, soit 5,5 % du PIB. Cela correspond à 2,5 points au-dessus du seuil communautaire qui est de 3 %.

5,5 % de déficit budgétaire en 2023, la PLF annonce un déficit de 3,9 % en 2024

Avec les projections sur 2024, la LFI annonce ainsi une baisse de cet indicateur, car le déficit serait de 3,9 % du PIB, ‘’à la faveur de la dynamique de croissance vigoureuse sur la période 2024-2028, ainsi que de l’amélioration de l’efficacité et de l’efficience des dépenses publiques’’, précise le projet de loi de finances 2024

Selon la Lfi 2024, la maîtrise de la dette demeure une forte préoccupation. L’amortissement de la dette est estimé à 1 248,21 milliards de FCfa en 2024. Globalement, souligne le document, la dette publique reste « viable et soutenable ». Malgré cela, au niveau local, la stratégie est orientée vers une réduction progressive du recours aux bons de Trésor et l’allongement de la maturité des obligations permettant d’améliorer le profil de remboursement de la dette. Ainsi, concernant la dette extérieure, les axes de la politique sont la recherche et le recours en priorité aux financements concessionnels, notamment les emprunts multilatéraux hautement concessionnels, afin de réduire les risques de refinancement et de taux d’intérêt ; la diversification de la base des créanciers, en ayant recours aux bailleurs non traditionnels pour le financement des projets politiquement réalistes et économiquement rentables. Ainsi, ces stratégies combinées aux impacts de l’exploitation des hydrocarbures permettront de passer à un ratio d’endettement par rapport au Pib de 60% en 2029. « À partir de 2024, notre pays va renouer avec des taux de croissance élevés, ces nouvelles marges de manœuvre budgétaire vont nous permettre d’amorcer une stratégie de désendettement. Le ratio Dette de l’administration centrale/Pib devrait ainsi passer de 67% en 2024 à 60,2% en 2029 », indique le document.

Pour l’année 2024, le budget de la Présidence augmente de 8  milliards de Fcfa.  Il passe de Il passe de plus de 71 milliards en 2023 à plus de 79 milliards

L’Assemblée nationale chute de 600 millions de FCFA. Son budget

passe de 20 milliards 758 millions de frs en 2023 contre 20 milliards 158 millions de frs en 2024.

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