A LA UNE Politique

MES VÉRITÉS SUR LE DIALOGUE POLITIQUE !(Tamba Danfakha)

 

Ayant participé au dernier dialogue politique dans le pôle de l’opposition, je suis peiné d’entendre des propos mensongers et malveillants sur notre travail de restaurateurs de la paix sociale.

Nous avions dit aux participants du dialogue que, pour nous, le but c’est qu’aux termes de nos travaux, plus aucun sénégalais ne meurt, ne se blesse, ne voit ses biens saccagés ou ne soit privé de liberté à cause des différends politiques.

Nous avions dit que le peuple sénégalais plaçait beaucoup d’espoirs en notre rencontre, mais que nous avions un handicap : l’absence de Monsieur Sonko, le seul capable de calmer la rue.

Pour nous, il fallait, donc, poser et résoudre les problèmes de façon globale et non spécifiques.

Si le pôle du pouvoir nous avait suivi l’article L 57, modifié unilatéralement en 2018, aurait été restauré suivant ce qu’il était depuis 1992 et aucune candidature n’aurait été politiquement écartée par la volonté du prince actuel.

Hélas, nous n’avons obtenu que le principe de restaurer les droits politiques de Messieurs Karim Wade et Khalifa Sall.

Et, voilà que j’entends, par ci et par là, que nous avons fait perdre au trésor public les amendes infligées à ces dignes fils de notre pays qui ont été victimes d’une terrible injustice.

Rien d’aussi faux, car

1) la condamnation de
Karim wade par la crei est déclarée nulle et non avenue par le comité des droits de l’homme de l’onu, si on respecte l’état de droit, donc il ne doit plus aucune amende à l’état du Sénégal.

Au contraire c’est l’état qui lui doit réparation financière pour détention arbitraire, selon le jugement onusien !!!

2) Khalifa Sall avait écopé d’une amende de 5 millions et la cedeao a condamné l’état du Sénégal à lui payer 35 millions par conséquent c’est l’état qui lui doit 30 millions.

Étant tous d’accord que nous devons respecter la constitution de notre pays, cette constitution garantit à chaque citoyen des droits politiques qui ne peuvent être éteints momentanément que par un juge et donne la possibilité aux justiciables sénégalais de se plaindre de leur état auprès de juridictions internationales auxquelles nos juges sont soumis.

Pour finir, je tiens à préciser que la modification de l’article 87 n’a pas fait l’objet d’accord au dialogue et n’engage que le gouvernement sénégalais.

Vive le Sénégal et vive la vérité !

Tamba Danfakha
Secrétaire général
UNP SÉNÉGAL
Plénipotentiaire de l’opposition au dialogue politique

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