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Sidiki Kaba « si Amadou Mame DIOP prend le pouvoir, tout le processus est repris »

Le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, en conférence de presse hier a motivé le choix du 2 juin 2024 proposé par les participants « après examen de toutes les contraintes et hypothèses » avant de la retenir « par acclamation ».
« La date du 2 juin n’est pas un choix tiré du chapeau. C’est après avoir examiné toutes les contraintes et les différentes hypothèses et lever les différents obstacles que nous avons retenu par acclamation la date du 2 juin » pour la tenue du 1er tour du prochain scrutin présidentiel, a déclaré le ministre de l’Intérieur. Selon Sidiki Kaba, « on ne pouvait donc pas évoquer des contraintes religieuses et culturelles » dans la mesure où la date du 2 juin retenue « ne rencontre aucun inconvénient ; la date du deuxième tour tombant vers le 23 juin ».
Abordant la participation des candidats au scrutin présidentiel, il estimera que « sur ce point, nous avons retenu que les 19 candidats dont les dossiers ont été validés par le Conseil constitutionnel soient maintenus au nom des droits acquis ». Toutefois, il précisera que « les participants ont suggéré un réexamen des dossiers de candidats recalés ». Le ministre de l’Intérieur s’est en outre exprimé sur divers sujets portant sur le processus électoral, la fin de mandat du président Macky Sal lui arrive à terme le 2 avril prochain, la gestion de la vacance du pouvoir, intérim du président de la république

Le président de l’Assemblée nationale, accédant ainsi aux plus hautes fonctions de l’État, sera alors ‘’tenu d’organiser l’élection dans un délai de soixante à quatre-vingt-dix jours, ce qui signifie qu’il n’y a plus de droits acquis’’, qu’il n’y a plus 19 candidats retenus à l’issue de la première phase de vérification effectuée par le Conseil constitutionnel, ‘’c’est la réouverture des candidatures’’, a-t-il-précisé.
‘’Donc, tout le processus va reprendre, c’est ce qui va se passer si c’est le président de l’Assemblée nationale qui devient président de la République’’, a insisté M. Kaba.
Le ministre de l’Intérieur estime que ‘’dans ce cas de figure, les pouvoirs du président de l’Assemblée nationale seront aussi très limités’’.
‘’Il y a un certain nombre d’actions qu’il ne peut pas faire, et qui sont énumérées dans la Constitution. Son pouvoir principal reste l’organisation de l’élection présidentielle’’, a-t-il- souligné.

 

 

 

 

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