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Supposée arrestation de deux bébés : Alioune Tine présente ses excuses

Dans un post sur les réseaux sociaux, Alioune Tine, fondateur D’Afrikajom Center, avait affirmé que deux bébés, Awa Coly et Cheikh Atab Coly, âgés respectivement de dix (10) mois et deux (2) ans, auraient été placés sous mandat de dépôt afin de contraindre le responsable de Pastef Colobane Ousmane Fall, et Atab Bodian à se rendre.

Le ministère  de la justice s’est fendu d’un communiqué pour balayer d’un revers de main  ces accusations  « Cheikh Atab Coly (2ans) et Awa Coly (10 mois) enfants d’Aramata Djiba n’ont ni été arrêtés, ni poursuivis encore moins placés sous mandat de dépôt. Car cela est juridiquement et radicalement impossible. Pour la bonne et simple raison que dans la législation sénégalaise, les mineurs de moins de treize (13ans) sont pénalement irresponsable et ne peuvent pas faire l’objet d’un placement sous mandat de dépôt ( art 565 et suivants du CPP) , donc Ils sont juste à un âge qui les oblige à être en compagnie de leurs parents, si telle est leur volonté », indique le service de communication du ministère de la justice

D’après la même source « les membres de la famille Bodian, à savoir Atab Bodian, Moussa Bodian, Ada Fatou Seck Bodian, Omar Diedhiou, Khady Diémé et Aramata Djiba (mère de Cheikh Atab Coly et Awa Coly), font l’objet de poursuites pour des faits graves tels que l’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, l’attentat et le complot contre l’autorité de l’État, la provocation directe à un attroupement armé, les actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, ainsi que la fabrication et la détention d’arme sans autorisation administrative préalable.

Ousmane Fall, responsable de Pastef Colobane et professeur au lycée Delafosse, est recherché et poursuivi pour les mêmes chefs d’accusation par le juge d’instruction en charge du deuxième cabinet. Un mandat d’arrêt a même été requis à son encontre »

À travers un post sur X (ancien tweeter), le défenseur des Droits de l’homme a reconnu son erreur et  a présenté ses excuses au ministre de la justice. Monsieur le ministre, après vérification, je reconnais que je me suis trompé et je présente toutes mes excuses “ a écrit Alioune TINE.

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