« Une bouffonnerie », c’est ainsi que l’ancien président guinéen Alpha Condé qualifie les accusations d’achat d’armes lancées par le ministère de la Justice lundi 20 novembre 2023.
Dans un entretien avec Jeune Afrique « il
déclare « que les autorités guinéennes ne savent plus où donner de la tête. »
Dans la foulée, sa formation politique RPG joue les caisses de résonance en affirmant avoir « appris avec surprise l’accusation portée » contre l’ex-chef d’État et invite les militants « à rester mobilisés dans le combat pour le retour à l’ordre constitutionnel. » Le parti appelle également à la libération de Fodé Moussa Mara, surnommé « général El Sissi », et considéré par la justice guinéenne comme le principal complice d’Alpha Condé dans les faits reprochés.
Ces poursuites interviennent alors que les partisans du président déchu contestent de plus en plus ouvertement le pouvoir du colonel et président de transition Mamadi Doumbouya au point de se rapprocher du parti UFDG, la formation d’opposition, qui a combattu Alpha Condé durant toute sa présidence. Le week-end dernier, ce parti s’est allié officiellement avec l’ancien parti présidentiel pour faire face à la junte du CNRD.
Source: rfi
