Extrait du compte X @MadembAS Njaay*
Par un 10 mars au #Senegal post-1960
Rappel à Dieu : 🇸🇳Est-ce seulement le hasard ? Ce 10 mars est l’anniversaire du décès de trois personnes qui ont eu une forte influence leur secteur : politique, artistique, citoyen ! – Photo.
1986 : A Moscou de Seydou Cissokho (57 ans) alors qu’il participait au 17e congrès du Parti Communiste de l’Union Soviétique. (🇸🇳Sur la carte nationale d’identité de ce natif de Bakel, on aurait pu écrire « Signataire du Manifeste du Parti africain de l’indépendance (PAI) » du 15 Septembre 1957. Avec 21 autres hommes et une seule femme, Rose Basse, Seydou Cissokho a sa place dans l’histoire du Sénégal pour avoir apposé sa signature sur ce document que la gauche sénégalaise considère comme ayant été déterminant dans l’avènement de l’indépendance du Sénégal. Rien d’étonnant pour cet instituteur (Kaolack et Dakar), d’un intégrité absolue, actif dans les luttes politiques et syndicales dans la ville de Thiès et formé dans les groupes d’études communistes en Afrique noire (GEC, fondées en 1943 sous les auspices du Parti Communiste français), particulièrement actifs au Sénégal. Dans ce contexte, il n’est pas étonnant de voir Seydou Cissokho rejoindre l’Union démocratique sénégalaise (section territoriale du RDA), dont le GEC formaient les cadres politiques, tout en développant la formation syndicale des jeunes sénégalais et dispensant des cours de marxisme dans l’Université populaire africaine. Modibo Keïta, fondateur du RDA avec Mamadou Konaté, est sans doute le plus éminent membre de ces GEC, ce qui peut expliquer le rôle du Mali dans l’évolution du PAI après sa dissolution par Mamadou Dia, oh pardon par Senghor, pour respecter les nouveaux éléments de langage sur cette question, pourtant contraires aux documents du PAI de l’époque (récemment d’ailleurs, un membre du BP et du CC du PIT, critiquant son camarade-ministre Samba Sy rappelait les relations entre Dia et le PAI.) Évidemment, Cissokho perdra son poste comme Malick Sow Dembel et d’autres militants du PAI. A la question « Le PAI était-il un parti marxiste ? », ceux qui répondent positivement mettent sans doute en avant Seydou Cissokho, figure emblématique et adepte convaincu d’un marxisme à la sauce soviétique et qui sera confirmé, en 1962 à Bamako, comme SG adjoint du comité central du parti. En 1967, il est à la tête d’un comité provisoire chargé de diriger le parti. Et le premier congrès du parti, tenu clandestinement au Sénégal en 1972, élit Cissokho SG, après avoir confirmé l’exclusion Majhemout Diop co-fondateur du parti avec, entre autres, Me Babacar Niang, Tidiane Baïdy Ly, Seyni Niang, lui-même, etc., deux jours après la publication de Manifeste.
Si le PIT existe encore aujourd’hui il doit aussi à Seydou Cissokho qui a assura la survie du PAI dans la clandestinité. Son fils Khasset Cissokho, décédé le 26 janvier 2023, rejoindra lui en 1976 l’organisation And Jëf/Xarebi, d’obédience maoïste ! Comme quoi, « Tel père, tel fils » n’est pas une thèse dialectique.)
Jarbat, j’avoue que j’ai une admiration certaine pour ces gens du PAI historique (dont certains de vos Maame) que je considère comme les gens les plus intègres et les plus altruistes (avec des cadres de très haut niveau comme mon de philo Semu Paate !) de la classe politique sénégalaise, peu importe les « dérives » idéologiques qu’on peut leur reprocher. J’ai admiré chaque jour et pendant des années, le respect qu’un Malick Sow Dembel vouait à vieux réparateur de montres et aux cordonniers de Crédit foncier ou Difonse !)
2017 : A Dakar du musicien Cheikh Tidiane Tall, un ancien du Xalam, un célèbre groupe sénégalais des années 1970 et 1980. Virtuose de la guitare, il fut également chef d’orchestre, concepteur et arrangeur de musique africaine. (🇸🇳Par son influence sur la musique sénégalaise, j’ose le comparer à Hendrix sur la pop. Il mit en avant plusieurs vedettes, dont Kine Laam et Faatu Gewël, qui sans lui, seraient sans doute rester dans le folklore traditionnel !)
2018 : A Dakar de Mouhamadou Mbodj. Figure de la société civile sénégalaise, il était le coordinateur du Forum civil, qu’il avait co-fondée, en 1993. (🇸🇳Il a légué un héritage bien entretenu, me semble-t-il, par
@birahim
qui, ces temps-ci, se fait beaucoup insulter pour avoir osé un commentaire hors de la ligne imposée par la doxa des réseaux sociaux !)
Par un 10 mars au #Senegal ante-1960 et ailleurs
1873 : Délimitation du territoire de la commune de Saint-Louis. La commune de Saint-Louis est, avec celle de Gorée, l’une des deux premières communes de plein exercice créées au Sénégal le 10 août 1872. Rufisque et Dakar accéderont à ce statut respectivement en 1880 et 1887. (🇸🇳Est-ce que depuis les limites de la ville ont changé ? Question que je vais poser au maire ! Je me souviens d’un imbroglio entre Ndar et Gandong sur Jugup où sont installées les victimes de la houle atlantique à Guet-Ndar et qui, effectivement, appartient à la commune de Gandong.)
1861 : Une colonne française est défaite par les guerriers du Damel Macodou Coumba Yandé Fall à Diati dans le Cayor. (🇸🇳🇸🇳 Eskëy !! Bi yoon mom Faraans daanu na ! J’espère que c’était sous Faidherbe car le gouvernorat de 1861 est divisé entre Faidherbe et Jaureguiberry. Devoir à 1 jarbat : qui était gouverneur de la colonie le 10 mars 1861 ? Cadeau : « Café au lait ou Café non au lait » comme c’était écrit sur la porte d’un restaurant !)
Note : A part mes commentaires très subjectifs précédés de 🇸🇳, vous pouvez accéder à toutes ces information dans des milliers de site de l’Internet.
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@papigeuye
#CheikhTidianeTall #PAI #MohamedMbodj #MamadouDia
Rappel à Dieu : 🇸🇳Est-ce seulement le hasard ? Ce 10 mars est l’anniversaire du décès de trois personnes qui ont eu une forte influence leur secteur : politique, artistique, citoyen ! – Voir compte @MadembAS sur X
